Aménagements hydro-agricoles et santé (vallée du fleuve Sénégal)

L'étude de l'évolution spatiale et temporelle de la desserte médicale et du recours aux soins de Santé Primaires dans l'arrondissement de Ross-Béthio fait apparaître des discontinuités importantes entre les périodes étudiées (1983, 1988 et 1992). La desserte médicale a connu une amélioration quantitative et qualitative. L'exploitation des registres de consultation des postes de santé montre que le recours aux soins a considérablement augmenté passant de 70% en 1983 à 83% en 1992. Cependant, le recours aux soins présente des disparités spatiales créées autant par la distribution des structures de soins que par les comportements thérapeutiques des populations. L'application de l'Initiative de Bamako a également contribué à accentuer ces disparités spatiales en instaurant ces différences dans les coûts de soins des postes de santé. (Résumé d'auteur

Phytiatrie et fonction du phytiatre en phytoprotection

La phytiatrie est une branche de la phytoprotection dont la définition est peu claire, variable et très confuse dans la littérature. Dans cet article dont les données sont issues de sources secondaires, nous essayons de : (1) clarifier la définition des mots phytiatrie et phytiatre ; (2) préciser le contenu d’une formation de base en phytiatrie ; (3) proposer une organisation de la fonction de phytiatre. Le phytiatre (médecin de la plante), s’occupe de la gestion des maladies, des agresseurs et des traumatismes des plantes. La phytiatrie se distingue clairement de la phytopathologie, science qui étudie les maladies des plantes causées par les microorganismes et les facteurs environnementaux. Le phytiatre a des connaissances en phytopharmacie, mais n’est pas un phytopharmacien. Le diplômé en phytiatrie doit être capable d’analyser et de comprendre les exigences de la phytoprotection afin de développer et de proposer des solutions adéquates, dans un contexte de protection de l’environnement. Le grade de phytiatre devrait être réservé aux ingénieurs en phytiatrie, aux titulaires d’un Master ou d'un Doctorat / Ph.D en phytiatrie. Une meilleure structuration des formations en phytiatrie et de la fonction de phytiatre, peut contribuer à une meilleure prise en charge des affections des plantes dans les systèmes de production en Afrique. English title: Phytiatrics and function of the phytiatrist in plant protection Abstract Phytiatrics is a branch of Phytoprotection whose definition is unclear, variable and very confused in the literature. In this article, whose data come from secondary sources, we try to: (1) clarify the definition of phytiatrics and phytiatrist; (2) specify the content of basic training in phytiatrics; (3) propose an organization of the function of phytiatrist. The phytiatrist (plant medical doctor) deals with the management of plant diseases, pests and trauma. Phytiatrics is clearly distinguished from phytopathology which is the science that studies plant diseases caused by microorganisms and environmental factors. The phytiatrist has knowledge in phytopharmacy, but is not a phytopharmacist. The graduate in phytiatrics must be able to analyze and understand the requirements of phytoprotection in order to develop and propose adequate solutions, in a context of environmental protection. The rank of phytiatrist should be reserved for engineers in phytiatrics, holders of a Master’s degree or a doctorate in phytiatrics. A better structuring of training in phytiatrics and the function of phytiatrist can contribute to better management of plant ailments in plant production systems in Africa. Keywords: plant, disease, aggressors, training, phytiatrist

Qualité biologique de l’eau de mer évaluée in situ par le test embryo-larvaire de Crassostrea gigas et Mytilus galloprovincialis = In situ monitoring of sea water quality with the embryo-larval bioassay of Crassostrea gigas and Mytilus galloprovincialis

Embryos and larvae of bivalves are frequently used in marine ecotoxicology for the purpose of assessing seawater quality, because they are very sensitive to pollutants and provide rapid responses. Laboratory studies, however, cannot accurately simulate natural conditions. We conducted bivalve embryo-larval studies in situ at the marina of Arcachon (southwest French Atlantic coast), in order to assess ‘biological quality’ of the water. One experiment conducted in winter 1999 (temperatures of 10 °C) with embryos of the Mediterranean mussel, Mytilus galloprovincialis, has shown that such tests are practicable in winter at low temperatures. This study did not show any deterioration in ‘biological quality’ of the water. Four series of experiments were subsequently performed during summer 2000 (ambient water temperatures of 19 to 22.4 °C) with embryos of the Japanese oyster, Crassostrea gigas. The results show that the ‘sea water biological quality’ deteriorates from the port entrance towards its inner part. To our knowledge, this is the first investigation of the marine environment in which bivalve embryos have been used in situ. They are very suitable for this type of study, because bivalve embryos and larvae are more sensitive to pollutants than the adults, and also because they belong to euryhaline species and the embryos tolerate summer temperatures (both species) as well as winter temperatures (mussels), allowing biomonitoring to be conducted all over the year